Deux livres :



ORPHELIN DANS LES COLLINES
Roman autobiographique en 183 Pages dont 5 reproductions d'œuvres d'art en quadrichromie
et 21 Poèmes

 

1950, CES DOUZE MOIS JAMAIS OUBLIES
Roman de 120 pages pour des enfants de 7 à ....... 77 ans ou plus, de découvrir mes rêves d'enfance sous forme de contes ou parfois d'anecdotes

 


 


Roman autobiographique
en 183 Pages dont 5 reproductions d'œuvres d'art en quadrichromie et 21 Poèmes
15 €+ Port

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TABLE DES MATIÈRES
Préface, par Pierre Pelletier
Avant-Propos par Charles Coudray
CHAPITRE I - La maison d'gars Rose
CHAPITRE II - Côni
CHAPITRE III - Gars Rose
CHAPITRE IV - Le crêpe noir
CHAPITRE V - Le jardin des pauvres
CHAPITRE VI - Les sourires tristes
CHAPITRE VII - Je revendique le droit d'être
CHAPITRE VIII - La route de la gare
EPILOGUE - Bonjour mes racines

Extraits du livre :

Extrait page 30
"Je me rappelle bien ses énormes doigts tous noueux, tous brunis, jaunis, patinés par le tabac à priser, mais qui étaient si souples et si habiles. C'était un personnage emblématique de son époque. Grosses moustaches de Gaulois et pas souvent rasé, il faut bien le dire, le vieil homme était plutôt sale et sans complexe. Son veuvage précoce l'avait-il amené à un peu de laisser-aller ?.... Lorsque grand-père mangeait de la soupe à la citrouille, les morceaux les moins écrasés s'accrochaient à la moustache, laquelle était décorée de tabac à priser aussi jaune que le potage, et retombaient dans l'assiette.... et j'en reprends... et glup.... et j'en redemande et ainsi de suite, le tout en vous faisant grâce du bruit qu'il faisait avec sa langue en avalant, un son parfaitement cadencé avec le raclement de sa cuillère qui limait le fond de l'assiette."

Extrait page 64
"Tout se passe bien jusqu'au moment où Dédé s'aperçoit que l'heure tourne et qu'il va falloir que Va-Vite mérite son nom. Et j'te lève le fouet pour cingler un peu la croupe du canasson... et ouïe, v'là p'tit Charles qui s'écroule sur la banquette. Mon cher tonton avait loupé son objectif. Le coup de fouet c'est pas la fesse de la jument qui l'avait pris, c'était mon oreille."

 

Extrait page 67

"L'image qui reste la plus présente dans ma mémoire est bien celle de l'homme dans sa tenue de tous les jours avec son coltin* de moleskine bleu et son pantalon à "pattes de charpentier", du même tissu et de même couleur, tenu par des bretelles "Hercule", les pattes de celles-ci accrochées à de solides boutons de métal. Dans les pieds, papa portait ses éternelles sans-gêne qu'il troquait pour de grosses bottes d'hiver après avoir enfilé un minuscule et très fin chausson noir dont l'unique but était, je crois bien, de protéger les aussi éternelles chaussettes "Cachou". Sur la tête, le béret était de rigueur, protégeant une chevelure souple, abondante, châtain foncé trouée de petits kystes poussés çà et là sur le crâne."
* Veste ancienne à col chevalière
 
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PROPOSITIONS D'EDITION

Je propose en 120 pages écrites pour des enfants de 7 à ....... 77 ans ou plus, de découvrir mes rêves d'enfance sous forme de contes ou parfois d'anecdotes qui ont marqué mon enfance de petit bonhomme joufflu, heureux en culotte courte au beau milieu de la campagne. Illustrations possibles par l'auteur.

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TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos En feuilletant le calendrier de l'année 1950
Prologue Ces animaux qui furent mes amis
Janvier - Les Haricots sont à trier
Février - Les "cravates" du père Joseph
Mars - "Claquette" a disparu
Avril - Le poisson en carton
Mai - Brutto est amoureux
Juin - "Tett à Clack" n'est pas si poltron
Juillet - "Eruditt" reine du ciel
Août - Faut pas attraper toutes les grenouilles
Septembre - Corylus a deux maisons
Octobre - Le jour où "Gars Lipette" a perdu son frère
Novembre - Ca vaut ben un coup d'cid
Décembre - Le Père Noël a mangé les gaufres
Epilogue - Si le vieux frêne pouvait parler


Extraits du livre (Châpitre octobre ) :


A l'heure du déjeuner, les hommes au bâton qui crache le feu, faisaient "bombance" autour de bonne grillades arrosées de bon vin puis, l'après-midi, quelques uns plus fatigués faisaient une sieste, d'autres reprenaient la chasse................... avec un peu de relâchement tout de même d'ailleurs les coups de feu étaient bien plus espacés. Les chasseurs bien repus d'un côté et les canards apeurés et plus prudents de l'autre créaient indiscutablement les conditions d'une accalmie substantielle. De son coteau, "Gars Lipette" avait aussi découvert la chasse au "gros" et s'il valait mieux se ranger lorsqu'une meute de chiens giglait en hurlant au trousse d'un cerf, d'une biche ou d'un sanglier, il n'y avait tout de même pas de danger pour un modeste petit lièvre.......... à condition d'écouter les prudentes recommandations de maman bien sûr. Un jour pourtant, tout s'est gâté : "Gars Lipette" s'était imprudemment avancé au beau milieu du coteau avec son frère jumeau et les deux jeunes lièvres craquaient littéra- lement devant la belle carotte sauvage un peu comme Eve avait craqué naguère devant la pomme...............….PAANNH ………………. horrible…………… le coup partait de quelques dizaines de mètres seulement……………… Ouap! …………… Ouap! ……………… Ouap!………………….. encore plus horrible un rapide épagneul breton jaillissait du fourré tout proche……………… pire encore………… le frère jumeau de "Gars Lipette" gisait dans son sang le nez fracassé par le paquet de plombs qui l'avait atteint. "Gars Lipette" fit un énorme bond de stupeur et se retrouva sur le dixième de seconde à dix ou quinze mètres lorsque................. PAANN.....OUUIIEE.............AAIIIEEE........... la brûlure était encore plus atroce que le bruit. "Gars Lipette" avait l'oreille transpercée et dégoulinante de sang.


 
N.B : L'ouvrage décrit et donne la parole à de nombreux animaux. Dans cette extrait, nous faisons connaissance avec "Gars Lipette" un jeune lièvre.
 
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